En 2023, la mode à Londres n’est pas une simple affaire de vêtements, c’est une quête spirituelle.
Voici pêle-mêle l’esprit des collections présentées à la Fashion week de Londres!
Tendances à Londres, Printemps/Eté 2024.
Oscillation entre désir d’une simplicité organique
et envie de sophistication supersonique!
En 2024, la simplicité n’est pas synonyme de banalité.
C’est une réponse audacieuse à notre époque surchargée, une quête de l’essence du vêtement.
C’est comme si, face à la cacophonie du monde, la mode criait :« Moins, mais mieux! »
1. Vu sur les podiums. Des sorciers de la mode, mélangeant dans un chaudron des soies légères comme l’air, des tulles aux allures de barbe à papa…
Mais le genre barbe à papa fantasmagoriques, qu’on dégusterait nu, allongé dans un champ sous un ciel étoilé, écoutant les murmures des fées sorties de vieux contes Anglais.
Comment se traduisent de telles visions en vêtements? On est sur de la fluidité, des drapés sensuels, des compositions florales exagérées, forcément brodées par des elfes.
[Images 4 à 6]
2. Pantone de saison. Rouge, Noir, Aqua Green et ce Bleu Lavande décidément partout.
Des teintes de rouge sanglant, du noir abyssal, de l’aqua green mystique, de l’argenté cosmique et ce bleu lavande – une palette aussi captivante que si on venait de découvrir une nouvelle galaxie!
[Images 7 et 8]
3. L’Art de l’asymétrie: Chaos de Tissus.
Les designers anglais, avec leur talent pour le mélange, nous montrent que l’impossible est juste une autre forme d’art.
[Image 9]
4. Mention Spéciale. J.W. Anderson.
Il a pris l’uniforme de la ville 3.0 et l’a malaxé comme de la pâte à modeler, créant quelque chose d’irrévérencieusement cool — un sweat et un short qui défient la gravité, et la logique.
On applaudit.
5. Wow Effects : Merveilles modes à donner en offrandes.
Chez David Koma, Erdem, Mithridate, et Supriya Lele… Simplicité sacrée, sequins hypnotisant, plumes charmeuses et tulle chamanique.
Chaque pièce est une proposition de ce qui peut nous attendre une fois libérés des conventions, des complexes, des buyers, des carcans…
Mais ironie du sort, la liberté a un coût.
[Image 11]
6.Attitude.Pour résumer, la prochaine saison, pour la Londonienne, la mode n’est pas un jeu, c’est une prise de position.
La Londonienne se glisse dans des robes tantôt fairy girls tantôt meta-sexy.
Le motif floral, propre à l’été, semble ici avoir été brodé par des elfes — on peut l’entendre: ce cri d’amour pour le folklore, ce big up à l’artisanat authentique!
Simplifiées, les silhouettes vont à l’essentiel. Épurées, débarrassées du superflu. Mais à Londres, même l’épuré a ce petit twist provoc’.
Alors la Londonienne se chausse de chaussures argenté — Mary Jane, ballerines, mocassins perlés ou chaussures lacets… Des souliers pas forcément faits pour marcher, mais pour danser dans une cérémonie druidique.
C’est un hommage vibrant aux déesses de la nuit, aux sorcières qui ont osé défier les normes, aux pionnières qui ont tracé la voie.
Enfin, sauf pour les londoniennes énervées qui ne démordent pas du style badass — là c’est chez Knwls qu’on retrouvera la silhouette clé du Printemps/Eté 2024…
Transparence et ligne extra-basse, du cuir vieilli qui a vécu mille et une aventures, et des grosses bottes pour en vivre mille de plus!