C’est vrai!
On entre dans un bar, dans un club… On ne sait pas pourquoi, on se sent un peu rebelle, presque insoumis. Un peu canaille.
Très maquisard de la murge.
Enfin là, on parle du pouvoir du cinéma.
Celui qui associe scène de bar et complot de haute volée.
Parce qu’au cinéma, le lieu préféré des méchants pour préparer leur coup. Discuter complot ou grosse affaire de cargaisons à détourner…
Bref.
C’est souvent dans les Bars que les Méchants complotent
Bar à cocktail pour la version grand banditisme.
Club de strip-tease pour l’up-coming chef mafioso.
Bar à bières pour la version petit-loubard.
Tous les chemins d’inventivité des malfrats mènent au bar,
c’est évident.
Les bars apportent la caution “mauvaise vie“ à la narration.
Facile à comprendre pour tout le monde.
Facile à croire, aussi.
Les bars répondent aux attentes et aux fantasmes de la déviance — des lieux pernicieux et de perdition.
Alors forcément… A chaque bar son degré de banditisme!
Et puis, on l’a bien assez entendu: il ne faut pas traîner tard le soir, dans les bars…
Credits
Arnaques, Crimes et Botaniques, Guy Ritchie, 1998
Scarface, Brian de Palma, 1984