Briller en Société avec Claire Morgan

An article written by Martin E.

Une artiste qui replace l’art dans l’émotion, la magnificence et le Grand Tout — ce vers quoi tend la société finalement.

Sauf les industriels, les conservateurs et les gouvernants.
Ça va de soi. 

La conversation est le meilleur des divertissements.
A condition de namedrop les bons éléments.

La taxidermie-empoisonnée de Claire Morgan par exemple.

Statement N°1: "Ma connexion avec la nature ? J’en suis une petite partie, c’est une connexion instinctive."
Claire Morgan

Qu’on se rassure, Claire Morgan ne fait pas la morale.
Elle a des choses bien plus poétiques à sculpter. 

Des animaux en l’occurence.
Sculptés comme s’ils avaient traversé des siècles.
Jusqu’à tomber sur un os. Enfin… sur du plastique.

On est tout de même en 2023. 

Ce qui fascine dans les oeuvres de Claire Morgan, ce sont justement ces animaux empaillés — desquels surgissent milles et unes matières. 

Pareil à un magma — organique ou plastique, mais toujours poétique.
Une mise en scène macabre, mais jamais lugubre, qui force l’audience à remettre l’art à sa place. Et la Nature sur son trône. 

 

Ce qui fait art? 

C’est la vie avec un grand V. Cet art qui offre au visiteur de voir ce qu’il ne verra peut-être jamais. 

D’aussi près. D’aussi beau. D’aussi sacré.
Pièces maîtresses: Des millions de morceaux de plastique expulsés comme un torrent du petit bec d’une chouette, ou du museau d’un renard.

Statement N°2: C’est un art qui n’a rien de métaphorique. Il est la réalité. Sublimée, certes, mais vécue quand même.

Et puis d’ailleurs, cet art n’a pas besoin de plus de mots.
C’est un art qui doit être vu.

Pour mieux vivre avec et sur la Terre. 

 

Taxidermie, Art et cycle de la vie baby!